La Commission des Finances du Sénat a ouvert un nouveau chapitre de ses investigations sur la dégradation des finances publiques, un sujet devenu crucial à l’approche des élections européennes.
Cette fois, l’accent est mis sur les raisons de l’aggravation significative du déficit, qui est passé de 4,4 % à 6,1 % du PIB cette année.
L’objectif de la commission est de comprendre les causes profondes de cette situation alarmante et de déterminer les responsables de cette dérive budgétaire.
Bruno Le Maire, pour sa part, met en avant ses efforts pour contenir les dépenses publiques et assainir les finances de l’État.
Il rappelle notamment ses appels à mettre fin au “quoi qu’il en coûte” et ses tentatives de réduire les dépenses de l’État, dont une coupe budgétaire de 10 milliards d’euros en 2023. Cependant, ses actions semblent insuffisantes au regard de la situation actuelle.
La question de la responsabilité de la dégradation des finances publiques suscite un vif débat au Sénat. Si les critiques s’intensifient, elles pourraient avoir des répercussions sur la confiance des Français envers le gouvernement et la majorité présidentielle. Les citoyens, déjà préoccupés par l’inflation et la récession, pourraient voir dans ces défaillances une incapacité à assurer une gestion saine des finances publiques.