Près d’un an après « l’affaire Inès Reg-Natasha St-Pier », Christophe Licata donne finalement sa version des faits dans son livre « Révélation(s) ». Pour autant, le danseur campe sur sa (non) position.
La saison 12 avec Léa Elui devait être la dernière, puis son amie Inès Reg l’a convaincu de revenir sur le parquet de « Danse avec les stars » en 2024. Christophe Licata le répète, non sans amertume : « Je pensais m’amuser, j’ai rigolé trois jours ». Parce que sa partenaire a eu un accrochage avec une autre candidate, la chanteuse Natasha St-Pier, qui l’aurait traitée de « petit salope » pendant les répétitions, le danseur s’est retrouvé au coeur d’une affaire hors de proportion culminant même avec une agression en pleine rue…
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Sa retraite de l’émission annoncée aux producteurs de « DALS », Christophe Licata s’est lancé dans l’écriture d’un livre, « Révélation(s) », sorti le 13 janvier (aux éditions Leduc). Un récit bilan à coeur ouvert qui paraît alors même qu’il confirme sa participation inespérée à la saison 14.
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Est-ce que vous avez ressenti une certaine pression à prendre la parole après la dernière saison ?
Oui, de partout, notamment les médias. Mais je n’ai pas écrit ce livre pour ça. Dedans je ne pointe personne du doigt. Ça parle avant tout de mon expérience de danseur. C’est en me concentrant sur la danse et mes chorégraphies que je me suis protégé de tout ce qu’il y a pu avoir à côté.
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Vous comparez votre expérience sur « DALS » saison 13, marquée par de vives tensions entre votre partenaire Inès Reg et Natasha St-Pier, à du « harcèlement scolaire »…
Il y avait ce malaise que j’avais déjà ressenti à l’école, un truc ne marchait pas. L’atmosphère était tendue… Et si je me suis senti si seul et abandonné, c’est aussi un peu de ma faute parce que j’ai décidé de garder tout ça secret pour protéger mon entourage. Heureusement j’ai pu compter sur le soutien de Fauve et Chris Marques. Et je me suis réfugié dans la danse, en parlant sur le parquet, à travers mes chorégraphies. J’y ai mis mon âme, mes tripes, tout ce que je n’ai pas pu dire.
Pour protéger votre entourage, vous avez même caché le fait d’avoir été agressé physiquement en pleine rue… Comment ont-ils réagi en l’apprenant après-coup ?
Quand je suis rentré de l’émission, ma femme a vu que je n’étais pas au top. Je lui ai tout confié, je ne pouvais plus garder tout ça pour moi. Elle est tombée des nues et m’a reproché de ne pas lui en avoir parlé….
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Je ne voulais pas prendre parti, cette histoire ne me concernait pas.
Vous qui étiez si proche d’Inès, n’avez-vous pas eu envie de prendre sa défense ?
C’est difficile de voir la personne avec qui on danse aussi triste, ça fait du mal. J’avais envie de la protéger. Mais j’ai dit à Inès que ma seule manière de l’aider dans cette histoire, c’était sur le parquet, en dansant, parce que je ne savais pas comment faire autrement. Et je ne voulais pas prendre parti, cette histoire ne me concernait pas. Elle a touché quelqu’un que j’aime beaucoup, je suis son ami et j’étais là pour elle, mais je suis aussi l’ami d’Anthony (Colette), de Natasha (St-Pier)… Mon rôle était de tenir la main d’Inès et de l’emmener jusqu’au bout, et c’est ce que j’ai fait.
Est-ce qu’on peut toujours parler de « famille DALS » ?
Oui, s’il vous plaît. C’est ça une famille, justement.
Même si vous ne ressentez plus cette frustration de n’avoir jamais remporté « DALS », il y a quand même l’envie de gagner cette année ?
Je reste un compétiteur, donc je ferai tout pour. Mais mon but ultime, bien plus que le trophée, est que ma partenaire se souvienne de cette aventure toute sa vie. Je veux lui mettre des paillettes dans sa vie (rires). Je n’ai pas réussi l’année dernière avec Inès et c’est ce qui me désole le plus.