C’est une affaire sans fin. Début juillet, Hugo Auradou et Oscar Jégou s’envolaient pour l’Argentine avec le XV de France de Fabien Galthié pour une tournée estivale en Amérique du Sud avant d’être mis en examen quelques jours plus tard pour viol aggravé après qu’un homme de 39 ans ait porté plainte contre eux.
Deux rugbymen français nient avec véhémence les allégations portées contre eux et l’on semblait récemment s’orienter vers un non-lieu dans cette affaire.
La défense point par point de leur avocat, Antoine Vey, était claire et il semblait confiant que la justice argentine trancherait en faveur de son client.
“Nous espérons que le classement sans suite sera donné avant la fin du mois.
Je ne peux pas dire s’il interviendra dans quinze ou vingt jours”, expliquait l’avocat français dans un entretien au Parisien le 15 septembre. Plus d’un mois plus tard, rien n’a vraiment changé, mais il est possible qu’un facteur de dernière minute présenté par les avocats du plaignant ait changé la donne. En effet, l’avocat de la mère de deux enfants, âgée de 39 ans, a récemment apporté avec elle un certificat médical attestant qu’elle n’est pas atteinte de la maladie de Willebrand, une maladie qui favorise les hémorragies des muqueuses et de la peau.
Un nouveau retard justifié par le “délai de la procédure de recours”
Pendant ce temps, la justice argentine retarde encore une fois tout. L’examen de la demande de non-lieu, c’est-à-dire le non-lieu des poursuites contre Hugo Auradou et Oscar Jégou, a été de nouveau reporté au 1er novembre, a indiqué mercredi à l’AFP Natacha Romano, l’avocate du plaignant.