Ce samedi 3 mai, après quatre mois d’aventure, c’est le groupe Il Cello, composé de Levon, Salvatore et Sébastien, qui a remporté cette 14e saison de The Voice. Entretien.

Ils étaient six à prétendre à la victoire de cette nouvelle saison de The Voice : Gianni (Team Zaz), Mickaël Gallo (Team Patricia Kaas), Mega (Team Vianney) et Il Cello, composé de Levon, Salvatore et Sebastien (Team Florent Pagny). Et après une émission chargée en émotion, le public a décidé de nommer le groupe Il Cello comme le grand gagnant de la 14e saison, succédant au passage à Alphonse. Quelques heures seulement après leur victoire, le trio a accepté de répondre à nos questions.

Gala.fr : Êtes-vous parvenus à bien dormir après votre victoire ou l’adrénaline était encore présente ? 
Sébastien : Nous avons très peu dormi, évidemment (Il rit), et on a encore du mal à réaliser ce qu’il s’est passé hier soir. C’est vraiment une consécration pour le groupe qui a été créé et nous sommes heureux et fiers d’avoir remporté cette finale. Nous étions déjà fiers d’être arrivés jusque-là, mais là, on a même le trophée, donc c’est quelque chose !

Gala.fr : C’est d’autant plus fou que vous vous êtes présentés en solo aux auditions à l’aveugle et que c’est Florent Pagny qui a décidé par la suite de faire un trio. Ce n’est pas plus compliqué d’imaginer un avenir à trois ? 
Salvatore : Nous nous sommes très vite entendus et on s’est rendu compte que Florent Pagny avait vu ce que nous n’avions pas vu. Aujourd’hui, c’est comme une évidence. On s’entend très bien, on se connaît déjà bien, on connaît nos points forts, et c’est très important.

Gala.fr : Vous présenter à The Voice, c’était une évidence ? 
Salvatore : C’était un challenge personnel. Je voulais me prouver que je pouvais le faire, et plus l’émission avançait, plus je voulais aller loin. C’est une aventure incroyable humainement.
Sébastien : Je suis enseignant et ce n’était pas forcément dans mes projets immédiats de me lancer dans la musique. Je voulais initialement me confronter à des professionnels et savoir s’il était possible d’aller plus loin dans ma passion et éventuellement en faire mon métier si j’avance de la chance. Et maintenant, on a une opportunité qui se présente à nous avec Florent Pagny et on va essayer d’aller le plus loin possible avec l’aventure Il Cello.

Gala.fr : Du coup, Sébastien, votre carrière d’enseignant est mise entre parenthèses ? 
Sébastien : Elle sera entre parenthèses dès la rentrée. Je vais me mettre en disponibilité pendant un an et si ça fonctionne pour nous peut-être un peu plus.

Gala.fr : Lors de cette finale, vous avez interprété votre premier titre, Une femme . Pouvez-vous nous en parler ? 
Levon : C’est un titre qui a été écrit par Thierry de Cara et Mark Weld et il représente énormément de choses pour nous. Quand ils ont pensé au titre, ils ont voulu savoir ce qui comptait pour nous et ce qui est ressorti le plus, c’était notre entourage, la gent féminine : nos mères, nos sœurs, nos amies… Vraiment toutes les femmes importantes à qui l’on doit beaucoup.

Gala.fr : Justement, comment avez-vous cette finale. Avec de la pression ou au contraire, vous profitiez de l’instant présent ? 
Sébastien : On avait plus de pression sur la demi-finale car il y avait l’enjeu d’aller en finale. La finale, il n’y avait pas de compétition, tout se passait parfaitement avec les autres finalistes donc on a bien profité.

Gala.fr : Et que s’est-il passé dans vos têtes quand Nikos a prononcé le nom d’Il Cello comme grand gagnant ? 
Salvatore : On a eu un petit temps de réaction. On se disait que c’était la récompense de nos efforts, car on a dû s’organiser pour travailler, car nous n’habitons pas à côté. On a aussi voulu rendre hommage à Florent Pagny, on a gagné pour son retour, on a gagné pour lui.

Gala.fr : Durant le prime, Florent Pagny a émis l’idée de vous emmener avec lui sur sa prochaine tournée. Un joli cadeau, non ? 
Salvatore : Oui, c’était incroyable. Déjà, ce serait incroyable de partir avec lui, mais encore plus de partager des moments avec lui sur scène. C’est vraiment quelqu’un de bienveillant. C’est un grand monsieur !

Gala.fr : Et enregistrer une chanson avec lui ? 
Sébastien : Ca serait super, ça ! (Il rit)

Gala.fr : Qu’imaginez-vous pour la suite ? 
Levon : On a le projet de faire un album, et Florent Pagny nous a dit qu’il serait là pour nous aider à trouver la couleur de l’album, nous aiguiller. Ca ne sera pas forcément que du français, ça sera peut-être dans d’autres langues, mais on va tout faire pour que l’album soit bien reçu par le public qui nous suit déjà.