Lucie Castets avait quitté son poste de directrice des finances et des achats à la Ville de Paris en août dernier, dans l’espoir de faire son entrée à Matignon.
Toutefois, le président de la République, Emmanuel Macron avait refusé de la nommer Premier ministre, préférant Michel Barnier.
Mais la femme politique semble enfin être de retour.
Suite à l’exclusion du député Hugo Prevost du groupe des Insoumis après des accusations de violences sexistes et sexuelles, une nouvelle élection dans la 1ère circonscription de l’Isère devrait se tenir dans les prochaines semaines.
Un poste que Lucie Castets espère bien remporter. Toutefois, les discussions sont toujours en cours, la haute fonctionnaire de 37 ans ayant indiqué ne pas vouloir siéger au groupe insoumis, alors que le parti de Jean-Luc Mélenchon en fait une condition non négociable.
Ce nouveau poste au sein de l’Assemblée nationale fait déjà grincer des dents chez les socialistes selon les informations du Parisien, du jeudi 16 octobre. Pourquoi ? Ils flairent le piège.
“Mélenchon se sert de Lucie Castets comme d’un prête-nom”, a souligné un député socialiste, tandis qu’un autre parlementaire du PS estime qu’“il entretient le recours à Lucie Castets pendant que lui prépare 2027”. “Il n’agit pas par bienveillance”, a-t-il ajouté. De son côté, Lucie Castets rappelle régulièrement selon le quotidien qu’elle a toujours promu le compromis et non le “rien que le programme du NFP” de Mélenchon. La femme politique n’hésite pas non plus à souligner qu’elle s’est prononcée contre la procédure de destitution présidentielle, défendue par les Insoumis. Affaire à suivre.