Dès son plus jeune âge, Mazarine Pingeot a vécu une vie extraordinaire, à l’abri des regards, cachée dans un appartement du centre de Paris.
Elle est la fille d’Anne Pingeot et de François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995.
Durant son adolescence, son existence est restée secrète, à l’abri du public et des médias.
Mazarine Pingeot : une adolescence marquée par les secrets et la dépression
Dans son nouveau livre 11 quai Branly, sorti mercredi 16 octobre, Mazarine Pingeot, aujourd’hui 49 ans, revient sur ce lieu mémorable et livre ses réflexions sur cette période si particulière.
Un adolescent isolé ressent souvent plus tard un profond mal-être. A l’âge de 15 ans, l’adolescente souffrait d’une grave dépression, qu’elle décrit avec force : “J’étais vide, coupée de toute émotion”.
Après une rupture : peur d’être entouré, une maladie persistante
Le livre de Mazarine Pingeot ne se limite pas aux souvenirs d’enfance. L’écrivaine a également évoqué des défis personnels plus récents, comme sa séparation d’avec Mohamed Ulad-Mohand, le réalisateur avec qui elle a trois enfants. Depuis cette rupture, une nouvelle anxiété s’est calmée dans sa vie : la claustrophobie.
Cette peur irrationnelle du confinement s’est déclenchée après la fin de leur relation en 2014. L’auteur explique désormais qu’elle évitait les ascenseurs et paniquait à l’idée de se retrouver coincée dans une rame de métro. “Le malaise est arrivé à un certain moment de ma vie, lorsque je me suis séparé du père de mes enfants. Tout a changé”, a déclaré Mazarine Pingeot dans un entretien à Paris Match.