« Tu peux faire un câlin à ma fille ? » lance un homme, qui patientait dans la fan zone du Grand Rex depuis la veille au soir. Timothée Chalamet s’exécute en riant. Sur le tapis rouge de l’avant-première parisienne d’« Un parfait inconnu », il prend le temps de signer des autographes et prendre des selfies avec presque chacun de ses fans français, toujours le sourire aux lèvres.

Vêtu d’une fine écharpe à la Bob Dylan, l’acteur franco-américain s’approche finalement de notre micro pour une interview express.

Paris Match. Pourquoi est-ce que c’était important de jouer Bob Dylan ?
Timothée Chalamet. C’était un rôle qui m’attirait énormément. C’était un honneur de le jouer. Maintenant, ce serait au peuple, au public, de décider s’il fallait le faire. Pour moi en tout cas, c’était très important.

Avez-vous rencontré Bob Dylan depuis ?
Non, jamais. Ce serait bien qu’on planifie des vacances ensemble dans les Cévennes, qu’on prenne une quiche ensemble.

Comment avez-vous réagi lorsque Bob Dylan a écrit sur X que vous étiez « un acteur brillant » et qu’il était certain que vous seriez crédible dans son rôle ?
Ça, c’était super. Ça m’a touché énormément. Je l’en remercie. Je m’identifie énormément à lui.

Vis-à-vis de la célébrité ?
Non, ça c’est différent. Lui, c’était les années 1960, pas 2020.

Alors, vous auriez préféré quelle période ?
[Il hésite et rit] Aucune idée.

« Un parfait inconnu » de James Mangold avec Timothée Chalamet, en salles le 29 janvier.