Après 20 ans de pause, Vincent Lagaf signe son retour avec son jeu télévisé, Le Bigdil qui sera diffusé le 2 janvier sur RMC Story en prime time. Invité au micro de RTL, dans On refait la télé, ce 21 décembre, le présentateur s’est confié sur son cachet et les dépenses du programme.

 « On n’a plus les moyens d’offrir quatre bagnoles par jour, on a fait tomber des voitures, on a eu des partenaires qui ont joué le jeu, mais on a plus le dépenser sans compter », a-t-il déclaré. Vincent Lagaf s’est montré transparent concernant son salaire.

 « Moi, j’ai divisé mon cachet par cinq. Je n’ai même pas été travailler pour le pognon. J’ai été travaillé parce que j’avais besoin de savoir ce que j’étais encore capable de faire », a assuré le présentateur de 65 ans.

Ce sont avant tout les fans de l’émission qui vont être ravis, car d’après Vincent Lagaf, Le Bigdil sera identique à celui de la première génération. « On n’a pas changé une virgule, c’est le même décor, les mêmes lumières, le même jeu, le même Bill, la même voix, les mêmes gags. On n’a pas bougé d’un iota », a-t-il expliqué. Seule différence, l’émission sera diffusée en prime time hebdomadaire et non plus en quotidienne. Un rythme à tenir pour Vincent Lagaf. « Enchaîner trois fois 90 minutes, c’est comme si tu faisais un one-man-show de six heures. Je viens de me cloquer 30 prime time. Je suis mort ! On doit m’amener le défibrillateur, et il y a le VSAB (pompiers, ndlr) qui m’attend dehors devant RTL », a déclaré le présentateur.

Vincent Lagaf cash sur le milieu de la télévision

Dans les colonnes de Télé-Loisirs le 18 décembre dernier, Vincent Lagaf avait fait quelques confidences sur ses rapports parfois compliqués avec ses collaborateurs du monde de la télévision. « Je suis arrivé dans ce métier par hasard, métier que je n’aime pas. Enfin, mon métier je l’aime, mais le milieu dans lequel il est, je ne l’aime pas », avait-il d’abord affirmé avant d’ajouter : « Je ne vais pas dire que je le déteste, parce qu’on me dirait : ’Qu’est-ce que tu fais là-dedans ?’ Je dirais que je gagne beaucoup d’argent et ça me permet d’avoir la vie que je rêve. Mais je n’ai pas un ami dans le métier ».

Article écrit en collaboration avec 6Medias.